Damien Czochra
7 nov. 2025
Analyse
Le sur-mesure n’est pas plus cher : il est mieux compté
Pourquoi les entreprises dépensent plus à louer leurs logiciels qu’à les posséder.
Le réflexe “SaaS = économie”
Depuis des années, on nous répète que les logiciels en abonnement sont plus rentables que le développement sur mesure.
Quelques clics, une carte bleue, et vous avez un outil “clé en main” pour gérer vos clients, vos ventes ou vos équipes.
Mais cette idée a vieilli.
Elle repose sur un biais de perception : on compare le coût d’entrée, pas le coût total.
Le SaaS donne l’illusion du prix bas.
Mais comme une location, plus vous restez, plus vous payez.
Et à la fin, vous ne possédez rien.
2. Le coût caché du SaaS
Un logiciel en abonnement paraît abordable au départ :
50 €/mois ici, 300 €/mois là, un plan “Pro” à 999 €/mois pour l’équipe.
Mais les coûts s’accumulent de manière exponentielle.
Les licences utilisateur
Chaque nouveau collaborateur augmente la facture.
Une entreprise de 50 personnes peut dépenser 15 000 à 30 000 € par an pour un CRM ou un outil de gestion de projet.
Les modules additionnels
Ce que le SaaS vend comme “personnalisation”, c’est souvent une succession d’options payantes : reporting, API, automatisation, intégrations tierces.
En moyenne, une entreprise dépense 40 % de plus que le prix d’abonnement affiché.
Les upgrades forcés
Le SaaS contrôle son propre produit.
Quand il change ses tarifs, son interface ou ses règles, vous suivez ou vous perdez vos données.
Les hausses de prix annuelles de 10 à 20 % sont devenues la norme.
Le temps perdu
À chaque mise à jour, à chaque nouvelle version, vos équipes doivent se réadapter.
Et si le SaaS ne correspond pas parfaitement à vos process, c’est vous qui vous pliez à lui.
Ce temps d’adaptation, d’export, de contournement, c’est de la productivité perdue, et donc de la marge envolée.
3. Le vrai comparatif : SaaS vs sur-mesure sur 3 ans
Éléments | SaaS | Logiciel sur mesure Suprema |
|---|---|---|
Coût initial | 0 € | 25 000 € |
Coût annuel (licences, options, utilisateurs) | 18 000 € | 3 000 € de maintenance |
Coût cumulé sur 2 ans | 36 000 € | 31 000 € |
Coût cumulé sur 5 ans avec un effectif croissant de 10% | 99 000€ | 40 000€ |
Propriété | Aucune | 100 % (actif amortissable) |
Développement de nouvelles fonctionnalités pour vous | Non | oui |
Flexibilité | Faible (structure imposée) | Totale (code et UX adaptés) |
Valorisation à l’exit | 0 € | Actif technologique valorisable |
Risque de dépendance | Élevé | Nul (hébergement interne) |
-> En 3 ans, le sur-mesure devient moins cher que le SaaS.
Et à la différence d’un abonnement, il crée de la valeur capitalisée, pas une dépense continue.
4. Pourquoi la perception est fausse
Quand une entreprise dit “le sur-mesure coûte trop cher”, elle confond :
investissement (ce qui crée de la valeur),
et dépense (ce qui disparaît chaque mois).
Le SaaS, c’est du confort immédiat mais de la dépendance éternelle.
Le sur-mesure, c’est un effort initial mais une liberté durable.
Le premier vous fait payer pour exister,
le second vous fait posséder votre infrastructure.
C’est la même différence qu’entre louer un bureau et acheter vos murs.
5. Le sur-mesure crée un actif, pas un coût
Chaque ligne de code que vous possédez devient un actif stratégique :
un système que personne ne peut vous retirer,
un outil que vous pouvez valoriser à la revente,
un patrimoine technologique unique,
et une architecture optimisable selon vos besoins, pas ceux d’un éditeur.
Un SaaS, lui, disparaît le jour où vous arrêtez de payer.
Rien ne vous appartient.
Pas même vos données.
En revanche, un logiciel sur mesure vit dans votre entreprise, s’améliore, et renforce votre valeur.
6. Le coût de la dépendance
Les entreprises ne mesurent pas l’impact économique d’une dépendance logicielle.
Quand un SaaS augmente ses tarifs, vous subissez.
Quand il ferme son API, vous êtes bloqué.
Quand il vend vos données, vous êtes exposé.
Quand il tombe en panne, tout s’arrête.
Chaque dépendance fragilise votre structure.
Et dans un contexte de M&A, c’est un facteur de risque qui fait baisser votre multiple.
7. La promesse Suprema : payer pareil, mais posséder à vie
Chez Suprema, notre promesse est simple :
Vous continuez à payer le même prix que votre SaaS,
sauf que cette fois, vous en êtes propriétaire à vie.
Nous transformons vos coûts logiciels en actifs propriétaires :
Duplication de vos outils actuels (CRM, gestion, reporting, etc.)
Automatisation intelligente des tâches récurrentes
Hébergement interne ou cloud privé
ROI mesurable en moins d’un an
Le résultat :
vous conservez la simplicité du SaaS,
mais avec la souveraineté, la rentabilité et la pérennité du sur-mesure.
8. Exemple concret
Une agence payait 3 000 €/mois pour sa stack logicielle : CRM, Notion, Make, Slack, outils de reporting.
Soit 108 000 € sur 3 ans.
Suprema a :
dupliqué ses outils clés,
intégré des automatisations personnalisées,
hébergé la plateforme sur son propre cloud privé.
Coût du développement : 38 000 €
Maintenance annuelle : 4 000 €
→ ROI complet en 14 mois
→ 70 000 € d’économies sur 3 ans
→ Stack 100 % propriétaire, valorisable à l’exit
Le client n’a rien perdu en confort.
Mais il a gagné en contrôle, en marge et en valeur.
9. Changer de logique : de la location à la capitalisation
L’automatisation et le sur-mesure ne sont pas des dépenses supplémentaires.
Ce sont des moyens de transformer votre modèle économique.
Chaque process internalisé, chaque outil possédé, chaque dépendance supprimée renforce votre marge et votre indépendance.
Le SaaS est une location à durée indéterminée.
Le sur-mesure, une propriété à durée illimitée.
10. Conclusion : la liberté a un prix, mais c’est le vôtre
Le mythe du “sur-mesure trop cher” est une illusion entretenue par les éditeurs de logiciels.
En réalité, le vrai coût, c’est celui de la dépendance.
L’entreprise moderne n’a pas besoin de payer plus.
Elle a besoin de payer mieux.
Et chez Suprema, nous avons prouvé que ce “mieux” peut être atteint sans augmenter votre budget :
même facture, mais un actif à la clé.
En résumé
Le SaaS n’est pas moins cher, il est juste fractionné.
Le sur-mesure devient plus rentable après 12 à 18 mois.
Vos coûts logiciels peuvent devenir des actifs propriétaires.
Suprema transforme vos abonnements en valeur capitalisée.





